Les « petits strongles des équidés » ou cyathostomes deviennent aujourd’hui les parasites intestinaux les plus fréquemment rencontrés. Aujourd’hui, les vétérinaires sont confrontés à leur pathogénicité en cas de forte infestation. Dans une première partie, on rappelle les caractéristiques biologiques et épidémiologiques de ces parasites, ainsi que le schéma de la maladie dont ils sont responsables : la cyathostomose. Puis, après avoir fait un bilan sur les caractéristiques des molécules anthelminthiques disponibles sur le territoire français, de nombreuses études font le constat de l’existence inquiétante de résistances des cyathostomes aux benzimidazoles (fenbendazole) et aux tétrahydropyrimidines (pyrantel). On commence aussi à détecter des résistances aux lactones macrocycliques, via la diminution de la DRO (Durée avant Réapparition des Œufs). Il est donc temps de s’intéresser aux stratégies de luttes contre les cyathostomes qui intègrent la prévention et le contrôle des résistances aux anthelminthiques. En partenariat avec l’INRA de Nouzilly, un état des lieux de l’état des résistances au fenbendazole, au pyrantel et à l’Ivermectine dans les Pays de la Loire a été effectué. En se fondant sur le calcul des efficacités de ces 3 vermifuges sur 321 chevaux de 8 structures (4 élevages et 4 centres équestres) échantillonnés à travers la région, l’existence de résistance des cyathostomes au fenbendazole est avérée, et suspectée au pyrantel. L’ivermectine reste très efficace, mais sa DRO reste à surveiller. Un questionnaire distribué aux responsables des structures permet de préciser leurs pratiques par rapport aux antiparasitaires.

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