L’engouement sociétal actuel pour les médecines complémentaires et la faune sauvage ont motivé la réalisation de ce travail. L’objectif de cette étude était de faire un état des lieux de l’utilisation de ces médecines en parcs zoologiques entre 2015 et 2019. Pour cela, une recherche bibliographique ainsi qu’une enquête de terrain ont été réalisées. Si la partie bibliographique a permis de confirmer l’intérêt des vétérinaires pour les médecines complémentaires, elle a aussi montré la nécessité de poser un cadre plus rigoureux dans la pratique de ces médecines afin qu’elles soient utilisées de manière efficace et sans danger. Notre étude s’est ensuite focalisée sur l’utilisation du laser et de la phytothérapie en parcs zoologiques, en tant que principales médecines complémentaires auxquelles les vétérinaires ont recours pour différentes espèces et indications. L’enquête réalisée a permis de récolter 146 cas cliniques dont 58 de thérapie laser et 88 de phytothérapie dans sept parcs zoologiques français entre 2015 et 2019. Ce type de recensement pourrait servir de base à la mise au point d’études cliniques visant à démontrer l’efficacité et l’innocuité des traitements de médecines complémentaires. En particulier les indications les plus prometteuses semblent être les affections musculosquelettiques pour le laser et les affections dermatologiques pour la phytothérapie.