Développée depuis le début du 20ème siècle, l’arthroscopie permet de visualiser les surfaces articulaires ainsi que l’ensemble des structures intrasynoviales. De nombreuses interventions orthopédiques sont maintenant réalisées grâce à cette technique chirurgicale mini-invasive. La complication majeure de l’arthroscopie est l’arthrite septique post-chirurgicale. Son incidence est faible, en revanche les conséquences de cette affection sont lourdes. La récupération fonctionnelle de l’articulation n’est pas toujours totale et les coûts de traitement sont élevés. En chirurgie équine, l’arthrite septique conduit parfois à l’euthanasie de l’animal. Afin de réduire davantage l’incidence de cette complication, différentes procédures sont mises en place, que ce soit en médecine humaine ou vétérinaire. Cette étude propose d’évaluer les résultats post-opératoires d’une méthode associant l’arthroscopie à une antibiothérapie préventive administrée par voie intra-articulaire en fin de chirurgie. L’incidence de l’arthrite septique ainsi que des principales complications observées sont étudiées. L’incidence de l’arthrite septique est réduite à 0,2% grâce à cette technique. Cependant l’utilisation d’une antibioprophylaxie reste controversée pour ce type de chirurgie dite propre. Il serait intéressant d’étudier l’effet d’une injection intra-synoviale d’antibiotique dans le cadre de bursoscopies et ténoscopies. Un groupe témoin, ne recevant pas d’antibiotique, permettrait d’évaluer l’intérêt d’une telle antibioprévention lors de ces chirurgies, rapportées comme étant plus à risque que les arthroscopies.

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