Les tumeurs mammaires sont les néoplasies les plus fréquente chez la chienne et 50 % d’entre elles sont malignes. Suivant le stade clinique établi et l’évaluation des facteurs pronostiques, une décision chirurgicale et un traitement adjuvant sont entrepris. Des traitements complémentaires sont alors envisagés tels que les inhibiteurs de la COX-2. Celle-ci agit sur différentes étapes du développement tumoral et, chez la chienne comme chez la femme, son expression est plus élevée dans les tumeurs mammaires. De plus, l’utilisation des inhibiteurs de la COX-2 semble intéressante puisqu’ils présentent un profil de toxicité limité. / L’étude rétrospective menée au cours de cette thèse, incluant 26 cas, a permis de corroborer des résultats publiés dans d’autres études et d’observer une tendance de l’effet bénéfique des inhibiteurs de la COX-2 dans le traitement des tumeurs mammaires. Cependant, aucune différence significative n’a pu être mise en évidence en raison notamment de la petite taille des populations étudiées et de l’interférence de nombreux biais. Ces résultats et les études citées dans cette thèse, suggèrent alors que d’autres recherches sont nécessaires dans ce domaine. En outre, l’étude des tumeurs mammaires canines pourrait avoir un intérêt en tant que modèle pour l’étude du cancer du sein chez la femme. Pour cela, la nécessité d’uniformiser les études sur les tumeurs mammaires canines semble primordiale.