Le syndrome métabolique équin appartient aux désordres endocriniens les plus fréquents chez les équidés, avec le syndrome de Cushing. Dans cette étude rétrospective portant sur 469 équidés de la clientèle du Laboratoire de Dosage Hormonaux Vétérinaire d’Oniris, le tableau épidémiologique, clinique et biologique des animaux atteints par le syndrome est clairement défini. On note ainsi la présence d’une insulinorésistance, dont les mécanismes de mise en place restent encore incertains, favorisant le développement de fourbure chez des individus bien souvent en surpoids. Une comparaison des résultats avec celles d’une population Cushing a permis par la suite de mettre en évidence des différences notables entre les deux syndromes souvent confondus. Pour finir, des facteurs pronostiques dans l’évolution de la maladie, comme l’absence de fourbure au diagnostic et la mise en place de mesures hygiéniques ont pu être déterminés. Une étude plus longue sur la même population serait à envisager pour évaluer l’impact de nos facteurs pronostiques sur la survie et comprendre le phénomène de continuum entre le syndrome métabolique et de Cushing.