Ce travail porte sur l’évaluation quantitative et qualitative de l’expression de la nétrine 1, une molécule de guidage axonal impliquée également dans la genèse de nombreux cancers chez l’homme, dans les mélanomes amélanotiques canins ainsi que son intérêt dans le ciblage thérapeutique de ce type de cancers.
La première partie de ce travail consiste en une synthèse bibliographique des données disponibles concernant le mélanome canin de manière générale ainsi qu’une introduction au concept des récepteurs à dépendance et aux différents rôles biologiques de la nétrine 1 identifiés à ce jour.
La deuxième partie de ce travail de thèse présente un descriptif de la série de 39 cas de mélanomes amélanotiques impliqués dans l’étude ainsi qu’une présentation et une analyse des résultats obtenus suite aux marquages immunohistochimiques. Ainsi ces résultats préliminaires ne semblent pas confirmer l’hypothèse qu’un gain autocrine de nétrine 1 signe une agressivité tumorale particulière. En revanche certains cas isolés de l’étude démontrent un fort taux d’expression cytoplasmique pouvant être à relier avec le caractère agressif de la tumeur.