Les anticoagulants antivitamine K constituent depuis 1950, l’une des thérapeutiques majeures dans le traitement et la prévention des affections thromboemboliques chez l’homme alors qu’ils ne sont que très peu utilisés en médecine vétérinaire. Ce sont aussi les principaux agents pharmacologiques de lutte contre les populations de rongeurs sauvages nuisibles. Leur mode d’action passe par l’inhibition de l’enzyme " Vitamine K epOxyde Réductase sous unité 1 " (VKORC1), qui est une protéine clé du cycle de la vitamine K. Dès 1960, des phénomènes d’hypersensibilité ou de résistance phénotypique aux antivitamines K, d’abord observés chez le rat sauvage puis chez l’homme ont été découverts. Ceci pose des problèmes majeurs au niveau écologique, économique et en santé. L’enzyme VKORC1 semble être l’un des supports de ces phénomènes. Cette enzyme est étudiée depuis 1969. De nombreuses incertitudes subsistent quant à sa structure, son fonctionnement catalytique et l’impact des ses mutations sur la sensibilité aux anticoagulants antivitamines K. Cette étude a eu pour but d’identifier les partenaires protéiques d’activation de VKORC1 auparavant inconnus : ceci a été abordé par mesure directe de l’activité enzymatique de VKORC1 sur modèle cellulaire humain, en conditions de surexpression de protéines partenaires candidates. Notre étude s’inscrit dans la compréhension du fonctionnement catalytique de VKORC1.

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