La rupture du ligament croisé crânial représente de loin la première cause de boiterie chez le chien et nécessite un traitement coûteux pour les propriétaires. Si comme chez l’homme, un événement traumatique est souvent rapporté par les propriétaires afin d’expliquer la boiterie observée, un processus dégénératif sous-jacent serait en réalité le principal facteur à l’origine de la rupture du ligament croisé crânial. Au vu de l’importance épidémiologique, de nombreux chercheurs ont tenté de mettre en évidence des facteurs prédisposants à ce phénomène dégénératif et de comprendre sa pathogénie afin d’en adapter le traitement dans un cadre curatif, mais aussi et surtout, préventif. Cette prévention est de deux ordres : anticiper d’une part une première rupture du ligament croisé crânial ; d’autre part la rupture controlatérale en prenant en compte cette notion de dégénérescence. Notre étude vise à mettre en évidence l’influence d’un certain nombre de ces facteurs sur la rupture du ligament croisé crânial et sur sa rupture controlatérale. Si la race, le sexe et la stérilisation semblent prendre place dans l’épidémiologie de la rupture en général, notre étude n’a pu mettre en évidence de façon statistique aucune influence sur la rupture controlatérale. Néanmoins, une certaine tendance protectrice de la TPLO a été relevée.

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