L’obésité, grave maladie inflammatoire chronique, est fréquemment associée chez l’Homme à un déficit en vitamine D et une augmentation des concentrations sanguines en aldostérone. La relation de cause à effet ainsi que les mécanismes mis en jeu restent incertains à l’heure actuelle. Dans l’espèce canine, très peu de données existent à ce sujet. Dans cette étude rétrospective incluant 150 chiens présentant une obésité spontanée, aucune corrélation significative n’a été montrée entre la surcharge pondérale et le statut en vitamine D chez le Chien. En revanche, les chiens obèses de cette cohorte semblent présenter des concentrations sanguines en aldostérone significativement plus élevées que celles des chiens sains, comme ce qui est observé chez l’Homme et indépendamment du statut en vitamine D. D’autres études sont attendues pour préciser le rôle de l’aldostérone dans le phénomène d’obésité et ses comorbidités afin de pouvoir envisager des options diagnostiques et thérapeutiques adaptées, notamment dans une perspective de recherche translationnelle.