La totalité des félins sauvages est inscrite dans les annexes I et II de la convention de Washington, preuve qu’à l’exception des chats domestiques, la famille entière des félins est en danger d’extinction. Les parcs zoologiques du monde entier ont un rôle à jouer dans la préservation de ces espèces. Ils doivent pour cela réguler la reproduction en captivité, pour permettre la conservation d’un maximum de patrimoine génétique, tout en préservant un milieu de vie adapté à chaque espèce. Pour ces raisons, la zootechnie est indissociable de la préservation des espèces par leur reproduction en captivité. L’essence même des parcs zoologiques réside en la présentation des espèces peu communes d’animaux au public. La majorité des fonds permettant l’entretien du parc proviennent généralement des entrées de celui-ci, et les revenus sont donc conditionnés par l’avis des visiteurs du parc. Or, les critères zootechniques, essentiels à la reproduction, sont absents de la vision des visiteurs. Il est très complexe d’allier les critères de satisfaction du public avec l’efficacité de la préservation des espèces animales. Par ailleurs, la diversité des mécanismes impliqués dans la reproduction des félins, implique de connaître en détail ces espèces, et d’adapter la zootechnie à chacune d’entre elle. La somme des connaissances à ce sujet reste insuffisante, bien que des études soient faites régulièrement. Le faible nombre d’individus restants complique ces études en laissant planer le doute de leur fiabilité. La gestion zootechnique reste la meilleure alternative, en France, pour augmenter le nombre de naissances, l’utilisation des biotechnologies de la reproduction ne faisant pas partie de la culture de notre pays.

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