Tout comme chez la femme, il est évident que chez les bovins l’accouchement est un évènement particulièrement douloureux. Le type de douleur varie en fonction de la phase du vêlage : de la douleur viscérale lors des contractions utérines ; de la douleur plutôt somatique lors de l’engagement du veau dans la filière pelvienne et de la douleur inflammatoire liées aux traumatismes tissulaires en post-partum, parfois liée à la nécessité de recourir à la césarienne. La douleur modifie l’expression comportementale de la vache pendant la période péri-partum. En outre, elle peut également avoir des conséquences zootechniques, telles qu’une perte de production laitière à moyen et long terme ou une diminution des performances reproductrices. Néanmoins, des preuves de conséquences néfastes n’ont été apportées que pour les cas compliqués - les dystocies et les césariennes, qui s’accompagnent d’une exacerbation de la douleur - ainsi que de leurs possibles complications (non délivrances, métrites, etc.). Il n’existe pas de réel consensus sur le soulagement de la douleur chez la vache lors du vêlage. Dans la pratique, le vétérinaire obstétricien se retrouve confronté à une multitude de situations, qui nécessitent une prise en charge individuelle et non pas la mise en place d’un schéma préétabli. C’est à lui d’estimer la nécessité de la mise en place d’un traitement thérapeutique et de l’adapter en fonction de l’intensité de la douleur.

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