La vitamine K est un micro-nutriment essentiel à l’organisme, en tant que cofacteur de l’activation de nombreuses protéines vitamine K-dépendantes. Parmi celles-ci on peut compter certains facteurs de coagulation (II, VII, IX et X) produits dans le foie, mais aussi des protéines extra-hépatiques impliquées notamment dans le contrôle de la croissance osseuse, la lutte contre les calcifications vasculaires ou encore le métabolisme énergétique. La vitamine K est activement recyclée dans l’organisme, grâce à l’action d’une enzyme : la vitamine K époxyde réductase ou VKORC1. C’est cette enzyme qui va être la cible des traitements anticoagulants utilisés en thérapeutique chez l’homme, et comme rodenticides partout dans le monde. Un gène paralogue à celui codant cette enzyme a été découvert, qui code pour une enzyme proche, à l’activité enzymatique similaire, que l’on nomme VKOR-like ou VKORC1L1, surtout exprimée dans les tissus hépatiques. Mais le rôle de cette enzyme est aujourd’hui inconnu. Le but de ce travail a été de trouver une molécule inhibitrice capable de réaliser un KO chimique sur la VKOR-like, sans inhiber l’activité de la VKORC1, et ce dans le but de découvrir la ou les fonctions de la VKOR-like dans l’organisme. Nos travaux in vitro ont permis de faire émerger 7 molécules d’intérêt qui semblent répondre à nos attentes. Il restera à savoir si ces résultats seront applicables in vivo, c’est-à-dire s’il sera possible d’administrer ces molécules à une population de rat et atteindre des concentrations efficaces dans les tissus extra-hépatiques, sans que leur concentration hépatique n’affectent l’activité de la VKORC1.

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