Cette étude rétrospective de 180 chattes atteintes de carcinome mammaire invasif avait pour objectif de caractériser l’expression et les rôles de c-Myc, un facteur de transcription impliqué dans la genèse de nombreux cancers humains, dont le cancer du sein, dans deux sous-types de carcinomes mammaires invasifs félins : 85 carcinomes dont la taille pathologique tumorale est inférieure à 20 mm et 95 carcinomes dont la taille pathologique tumorale est supérieure ou égale à 20 mm. Dans la cohorte totale des chattes étudiées, 38% des carcinomes mammaires sont c-Myc-positifs (au seuil de 57%). La sous-cohorte des « petits » carcinomes est la seule dans laquelle l’expression de c-Myc ait une valeur pronostique significative. La positivité pour c-Myc (au seuil de 57%) dans ces carcinomes est alors un facteur pronostique fort et défavorable, en termes d’intervalle sans progression, de survie globale et de survie spécifique.