L’objectif de cette étude est de décrire la diversité des pratiques alimentaires au cours du tarissement en lien avec le risque d’hypocalcémie. Des enquêtes de terrain ont été réalisées dans 90 élevages du grand ouest. Il n’existe pas une grande variabilité dans les caractéristiques générales des élevages en fonction des conduites alimentaires. La maîtrise des apports en minéraux est faible pour une proportion importante d’éleveurs. Les recommandations d’apports en minéraux sont davantage respectées dans les élevages utilisant de l’ensilage de maïs et de la paille en tant que ration des vaches taries. La gestion de la BACA par ajout de sels anioniques est une pratique fréquente mais rarement correctement utilisée. La prévalence annuelle de la fièvre de lait est relativement faible dans les élevages enquêtés. L’absence d’apport minéral et l’apport de minéral en quantité non estimée sont des pratiques plus à risque vis-à-vis de la fièvre de lait que l’apport de minéral ou de concentré spécial vache tarie pesé. L’abaissement de la BACA et les traitements préventifs de la fièvre de lait administrés ne sont pas associés à une diminution de la prévalence annuelle de la fièvre de lait. Les motivations des éleveurs autour du tarissement sont essentiellement centrées sur la santé de la vache. La fiabilité des prévalences annuelles de la fièvre de lait calculées peut être discutée. La mesure des calcémies en post-partum lors du volet 2 de ce projet va permettre une analyse plus fiable. Un tableau des apports en minéraux et des valeurs BACA par ration type a été construit et peut permettre d’optimiser la maîtrise des apports en minéraux ainsi que l’efficacité de la stratégie BACA dans les élevages.