Les études sur le microbiote intestinal humain ont révélé de nombreux facteurs de variation, parmi lesquels la génétique, l’origine géographique et l’appartenance ethnique. Ces données nous ont conduit à nous questionner sur les variations microbiotiques intestinales entre les races canines, cette thématique demeurant encore largement inexplorée de nos jours. Ce travail a permis de constituer une cohorte de 113 bergers australiens sains, parmi lesquels uniquement 13 d’entre eux ont pu faire l’objet d’analyses, en raison de limites techniques. La méthode utilisée était la méthode de l’ARN 16S. Les données obtenues constituent un premier résultat de détermination de la diversité microbiotique intestinale chez le berger australien sain. Les phyla majeurs retrouvés sont les Firmicutes, les Bacteroidetes, les Fusobacteria, les Actinobacteria et les Proteobacteria. Ces résultats sont cohérents avec les données de la bibliographe en ce qui concerne les phyla et les familles présents au sein du microbiote. Toutefois, des variations en termes de proportions des différents phyla et familles sont observés entre les différentes études. La comparaison avec les deux autres races, étudiées parallèlement selon la même méthodologie, que constituent le berger allemand et le Yorkshire terrier mettent en lumière des différences plus ou moins marquées avec le berger australien. Bien que ces résultats soient difficilement interprétables en raison de la faible taille des échantillons et de biais dus à l’inhomogénéité entre les lots, les tendances observées sont intéressantes, et pourraient être reliées à des facteurs comme l’alimentation ou le mode de vie, mais aussi à la génétique et à la race des chiens.

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