La popularité grandissante du chien de race pousse l’éleveur et le vétérinaire dans une quête d’amélioration constante de leurs performances. Les techniques de reproduction assistée comme le suivi de chaleurs et l’insémination artificielle permettent d’optimiser les résultats et d’améliorer le potentiel génétique des races canines. Notre travail a porté sur l’analyse rétrospective de 786 inséminations réalisées au CERREC entre 2005 et 2018. Dans un premier temps, nous nous sommes attachés à une étude descriptive des différents facteurs pouvant influer sur les résultats de l’insémination. Dans un second temps, nous avons cherché à déterminer le rôle de chacun de ces facteurs et leurs interactions, au travers d’une régression logistique. Nous constatons ainsi que les taux de fertilité et la prolificité ne dépendent ni de la technique employée, ni du consultant, mais plus de la qualité intrinsèque de l’échantillon. L’âge de la chienne devient préjudiciable au-delà de la 5ème année et le nombre d’inséminations réalisées ne modifie pas les résultats obtenus.

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