Étude réalisée sur 25 équidés hospitalisés au CISCO en 2011, 2015 et 2017. Les chênes pédonculés et sessiles sont responsables des intoxications aux glands. Ces intoxications ont une potentielle récurrence bisannuelle et une concentration des cas la première moitié du mois d’octobre, corrélées à une chute massive de glands. Le « mast-seeding » entraîne alternance de production massive de glands. Les années à intoxications sont marquées par des températures printanières élevées favorisant ce “mast-seeding”. L’intoxication aux glands touche des équidés adultes, vivant exclusivement au pré, majoritairement en groupe, largement exposés aux glands et dont l’alimentation et/ou la gestion de leur pâture présente des défauts. Les tanins agissent comme facteur de répulsion. Le début de l’automne correspond à une période de transition, ou l’herbe ne suffit plus à couvrir les besoins nutritionnels des équidés. Quelques jours après l’ingestion de glands, les équidés présentent les premiers signes de l’intoxication tel que de l’abattement, des coliques et de la diarrhée. Des techniques novatrices comme le dosage direct ou indirect des tanins semblent être des pistes pertinentes d’amélioration des connaissances sur la pathogénie des intoxications aux glands. La prévention repose principalement sur la limitation de l’accès aux zones de chute des glands, notamment grâce à la mise en place de doubles clôtures. La majorité des propriétaires ignoraient la possibilité d’une intoxication par les glands de chênes. La sensibilisation semble alors être le premier moyen de lutte face à ce problème qui peut s’amplifier dans un contexte de réchauffement climatique.

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