Il y a plus de trente ans, Critique publiait un numéro spécial intitulé  Animalités . Depuis, la question des animaux a considérablement évolué. Alors que dans les années 70, l'interrogation portait essentiellement sur ce qui différencie l"homme de l'animal - ou l"animal de l’homme -, l’intérêt s’est aujourd’hui déplacé vers la question des  obligations que nous imposent, à nous les humains, le fait de vivre dans un monde où les animaux ne font plus simplement partie du décor et ont droit, eux aussi, à une vie qui vaille la peine d’être vécue. L’heure est donc à la  libération  des animaux, comme l’indique le titre donné à ce numéro spécial, reprenant un  slogan adopté par certains mouvements politiques. Le point d’interrogation ajouté veut indiquer que ces revendications politiques ont suscité chez les philosophes (souvent anglo-saxons) un ensemble d’interrogations d’ordre éthique, remettant en question des notions telles que celle de justice et débouchant, comme c’est souvent le cas, sur des interrogations pratiques  – du genre : faut-il mieux sauver un animal en bonne santé ou un nouveau-né lourdement handicapé ? s’il est vrai que l’homme est un animal, peut-on, sans indécence, assimiler certains  hommes à des animaux ? faudra-t-il renoncer au gigot des familles le dimanche ?
Par ailleurs, il nous a semblé utile de mener une enquête sur les circonstances dans lesquelles des hommes sont au contact des animaux – que ce soit pour des raisons professionnelles, dans les abattoirs  par exemple, ou pour des raisons sentimentales, lorsque le droit et la société ont (ou n’ont pas) à juger des relations amoureuses entre animaux  humains  et  non humains .


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