Malgré une prévalence qui semble assez faible, les infections du tractus urinaire de la truie sont encore le centre de bien des débats. Les forts niveaux d'abreuvement distribués en élevage modifient les propriétés physicochimiques des urines. Ainsi, les techniques diagnostiques utilisées jusqu'alors sont-elles robustes à la dilution? Quid de la représentativité d'un échantillon isolé ? Quel est l'impact de la technique de prélèvement ? Le seuil de détection des nitrites par la bandelette semble atteint pour des densités urinaires physiologiques. La variable nitrite n'est pas stable chez une même truie sur plusieurs prélèvements consécutifs, suggérant les limites diagnostiques de ce test. Quant à l'étude du mode de prélèvement, il souligne l'existence d'urine résiduelle dans la vessie de certaines truies, à l'origine de phénomènes de chronicité et/ou récurrence. Au-delà, cette étude nous conduit à nous interroger sur le poids pathologique réel de la bactériurie chez la truie en fin de gestation.

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