Une étude comparative des parasites intestinaux des chimpanzés (Pan troglodytes) de la communauté de Kanyawara (Ouganda) et des gorilles (Gorilla gorilla gorilla) du Parc national de Dzango-ndoki (République Démocratique du Congo) a été menée à l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort. Elle a été réalisée grâce à l’analyse par coproscopie de selles formolées récoltées sur le terrain et provenant de six mois de suivi des communautés (trois mois de saison sèche et trois mois de saison humide). gorilles et aux chimpanzés et des espèces spécifiques à chacun, de mettre en évidence d’éventuelles variations saisonnières ou en fonction de la classe âge/sexe des individus étudié. L’objectif était de déterminer s’il existait des espèces de parasites communs aux ou Probstmayria sp, se retrouvent chez les deux espèces. D’autres parasites ne se retrouvent que chez l’une ou l’autre. Ainsi, des œufs de Bertiella sp n’ont été retrouvés que chez les chimpanzés ou des œufs de Mammomonogamus sp que chez les gorilles. Il a aussi été montré qu’il y avait une augmentation significative de la charge parasitaire en saison humide chez les chimpanzés et en saison sèche chez les gorilles. De plus il semblerait que, contrairement à leurs cousins, les jeunes gorilles soient plus sensibles aux parasites que les adultes. Les résultats montrent que certains parasites, comme Troglodytella sp, les strongles L’étude porte sur une seule saison sèche et une seule saison humide et sur un nombre limité d’individus. D’autres études sont donc à envisager pour confirmer ces résultats, portant sur de plus longues périodes et sur d’autres communautés de chimpanzés et gorilles.

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