Cette thèse présente les connaissances actuelles sur le Diable de Tasmanie (Sarcophilus harrisii) et l'avancée des recherches sur le cancer transmissible de la face dont il souffre depuis 1996, le menaçant d'extinction à terme dans la nature. Après avoir détaillé la biologie générale de ce marsupial carnivore, principalement charognard, j'expose les stratégies développées par les autorités scientifiques locales tant sur le terrain (enquêtes épidémiologiques) que dans les laboratoires ou en captivité, afin d'enrayer la diffusion de ce cancer. Les résultats histologiques des tumeurs décrivent un néoplasme de tissu mou indifférencié d'origine neuroendocrine, spécifique aux diables, transmis aux individus adultes par allogreffe via les morsures; ce mode de contamination s'explique par la faible diversité génétique de la population, notamment au niveau du CMH. Enfin je souligne la nécessité de sauvegarder l'espèce, notamment en constituant une population saine captive.

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