Dans la tradition Juive, depuis la création du monde relatée dans l'Ancien Testament, l'animal est décrit comme figure à part entière de l'oeuvre de Dieu, une créature sensible et fragile sur laquelle l'humanité va devoir exercer sa domination avec compassion, bienveillance et responsabilité. La protection animale, régie dans le Judaïsme par le concept de Tsaar Baalei Hayim, se déduit de nombreuses lois bibliques ayant pour but de renforcer le respect du statut de créature divine de l'animal et la pitié que l'homme doit lui témoigner toujours. Par ailleurs, le Judaïsme est une religion qui repose sur une philosophie de vie qui s'articule autour de règles et de principes; l'observance des règles de Tsaar Baalei Hayim et la bienveillance envers l'animal sont très certainement des moyens d'exploiter entièrement le potentiel divin de chaque homme, créé à l'image de Dieu et ainsi de se rapprocher spirituellement vers le comportement de Dieu, dont la pitié s'étend à toutes les créatures. Les nombreux commentaires sur ces lois dans la littérature traditionnelle Juive - la Michna, la Gemara, et les Codes - sont des aides précieuses encore à ce jour, et permettent de statuer religieusement sur la position du Judaïsme au sujet de problèmes de société liés au bien-être animal, tels que l'abattage rituel, l'expérimentation animale, l'élevage industriel

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