Depuis quelques années, les réglementations visant à assurer la salubrité des aliments et à rassurer le consommateur ne cessent de se multiplier. Les notions de traçabilité des produits et des pratiques de productions ont donc vu le jour au sein de l'ensemble de la filière. A l'échelon de l'élevage, ces notions de traçabilité sont assurées par la tenue du registre d'élevage. La COOPERL, coopérative bretonne, a souhaité réaliser un bilan de la mise en place du registre d'élevage parmi ses adhérents huit ans après son entrée en vigueur. Cet état des lieux, réalisé sous la forme d'une enquête, a mis en évidence une réelle difficulté dans la mise en application de la réglementation actuelle en élevage porcin. Ainsi, aucun des élevages interrogés ne présente un registre d'élevage en conformité avec l'intégralité des exigences réglementaires et ce, malgré une volonté de bien faire observable chez l'ensemble des éleveurs interrogés. Les raisons de cette non-conformité sont le fonctionnement propre de l'élevage de porc, le volume et la répétition des informations à traiter, ainsi que la non reconnaissance officielle de certains moyens d'enregistrement. Pour pallier ce phénomène plusieurs pistes sont à envisager : la reconnaissance officielle des enregistrements systématiques, l'ajout d'une annexe spécifique à l'élevage porcin dans l'arrêté du 5 juin 2000, et l'approbation du guide des bonnes pratiques en élevage porcin.

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