L'évolution des pratiques d'élevage a entraîné une baisse de la fertilité chez la vache laitière. Suite à l'insémination, la mortalité embryonnaire représente une des causes majeures d'échecs de reproduction. La nutrition peut influencer l'environnement hormonal de la mère et l'environnement utérin. Un haut niveau d'ingestion peut provoquer une diminution rapide de la progestérone circulante. L'augmentation de progestérone est réduite quand les vaches sont en défit énergétique, observé en début de lactation. Un apport de protéines important peut rendre la balance énergétique encore plus négative, ce qui a pour effet d'exacerber les effets associés au déficit énergétique. Des excès de protéines dégradables entraînent une baisse du pH utérin et une modification des concentrations de certains ions dans le fluide utérin durant la phase lutéale, ce qui peut être préjudiciable pour le développement et la survie de l'embryon. Des apports de matières grasses n'améliorent pas la balance énergétique. Les lipides peuvent améliorés le fonctionnement du corps jaune, par l'apport de cholestérol, précurseur de la progestérone. Le profil en acides gras peut être utilisé pour diminuer la synthèse de prostaglandine F2alpha en début de gestation, ce qui peut contribuer à la réduction de la mortalité embryonnaire.

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