Dans un premier temps, cette étude rappelle que la fixation des tiques, vecteurs potentiels de germes pathogènes, est régie par des facteurs environnementaux et des facteurs liés à l'hôte et/ou à la tique. Puis, elle souligne que la fixation et le gorgement, qui se déroule en 2 phases, ont un dénominateur commun : les sécrétions salivaires de la tique. Celles-ci, douées de nombreuses propriétés, permettent d'assurer la continuité biologique de la tique tout en favorisant l'inoculation des agents infectieux. Enfin, une mise au point est faite sur les interactions hôte-tique se déroulant à l'interface cutanée, qui perturbent l'homéostasie de celui-ci. Les immunogènes, essentiellement d'origine salivaire, introduits par la tique, provoquent des réactions immunitaires à médiation cellulaire et humorale chez l'animal parasité. En contre-partie, la tique développe des mesures immunomodulatrices qui favorisent sa survie et la transmission des agents infectieux.