La détection des chaleurs est, aujourd’hui, un problème majeur pour l’éleveur. Aussi, les règles d’insémination artificielle suite aux chaleurs sont remises en causes par certains auteurs et les pratiques de chacun sont très variées. Dans ce contexte, la fertilité est dégradée avec une part d’inséminations artificielles réalisées au mauvais moment de 4 à 7%, et une part de non-fécondation ou mort embryonnaire précoce suite à une insémination artificielle estimée entre 31 et 45%.Face à ces constats, il a été décidé de réaliser une étude en collaboration avec des vétérinaires du Pas-de-Calais, traitait du choix du moment de l’insémination et des possibilités d’améliorer la prise de décision. La société Repropharm a mis au point un test qualitatif, utilisable au chevet de l’animal, qui permet de détecter le pic de LH. Ce test a donc été utilisé dans l'étude présentée dans ce manuscrit, qui avait pour objectif, entre autres, d'évaluer l'intérêt d’inséminer dans un délai de 10 à 14 heures suite à un Predi’Bov® positif pour améliorer le taux de gestation par rapport à un lot témoin, inséminé selon les habitudes de l’éleveur. Le taux de gestation du lot témoin (51%) n’était au bilan pas significativement différent de celui du lot traité (46%). Utiliser le Predi’Bov® n’a pas permis d’améliorer le taux de gestation dans le lot traité. Une nouvelle étude est nécessaire pour mesurer avec plus de précision les effets de l’usage du Predi’Bov® sur la fertilité. Avant cela, il serait intéressant de définir la fenêtre d’insémination optimale après le pic de LH dans le but de maximiser les chances de réussite de la future étude.

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