Des xénobiotiques, présents dans l'environnement, engendrent des dérèglements hormonaux, se manifestant par des troubles de la reproduction, du développement, thyroïdien et neurologique. Ils sont à l'origine d'une diminution d'effectifs de certaines populations animales. Ce sont les perturbateurs endocriniens. Les métaux lourds sont, à l'heure actuelle, suspectés de provoquer cet effet.
Ce travail rappelle tout d'abord quelques données bibliographiques sur les perturbateurs endocriniens chez l'Homme et l'animal, puis analyse le risque pour le consommateur humain lié à l'exposition au cadmium, contaminant majeur de l'environnement. Dans une seconde partie, expérimentale, les effets du cadmium sur l'appareil génital chez le rat femelle ont été recherchés dans le cadre d'une étude de toxicité subchronique, par voie alimentaire. Aucune modification histologique n'a pu être mise en évidence.