Les anticorps de Fasciola hepatica ont été rcherché chez 2405 ragondins (Myocastor coypus) piégés dans 27 départements français. Les prévalences varient de 0 à 90 % selon les sites de capture. 55 % des échantillons ont une prévalence inférieureà 20 %. Le parasite est mis en évidence dans 90 % des populations prélevées. L'étude montre une disparité géographique de l'infestation : les départements du sud-ouest de la France sont plus contaminés. Les ragondins vivant en lacs et étangs sont moins infestés que ceux des marais et rivières. Le ragondin peut ainsi représenter un réservoir épidémiologique conséquent de la fasciolose, et vraisemblablement un moyen de quantifier le risque parasitaire pour les animaux d'élevage.