En élevage bovin laitier, un des objectifs de l’éleveur est que la vache recouvre un tractus génital sain rapidement après le vêlage, afin de ne pas dégrader ses performances de reproduction. L’endométrite clinique et la cervicite sont deux pathologies impliquées dans cette dégradation. L’objectif de cette étude est d’évaluer les performances de différents tests vaginaux pour le diagnostic de l’inflammation génitale. 99 vaches de race Prim’Holstein ont été prélevées entre 21 et 35 jours post-partum. L’état inflammatoire du col et de l’utérus ont été déterminés par cytologie, avec des seuils respectifs de 5% et 6% de neutrophiles. Le paramètre le plus fiable pour la détection d’une endométrite est la mesure du taux de leucocytes du mucus vaginal avec un seuil à 3+ sur la bandelette urinaire (Se=50%, Sp=83,9%, VPP=66,7%, VPN=27,7%). Le test le plus sensible est le pH du mucus vaginal supérieur à 7 (Se=97,2%). L’inflammation utérine, cervicale et vaginale semblent indépendantes. La relation entre inflammation génitale et mammaire n’a pas pu être objectivée. Cependant, des tests vaginaux ciblés permettent d’améliorer le diagnostic des affections génitales.

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