Le prurit est l’un des motifs de consultation les plus fréquents en dermatologie féline. Si pour le chien il existe de nombreuses études, très peu d’études se sont intéressées à ses caractéristiques chez le chat. Ce travail s’est intéressé à caractériser le prurit chez le chat puis à comparer le prurit chez les chats ayant une affection liée aux puces. Les facteurs épidémiologiques ayant un lien avec le prurit sont le sexe, la saison et l’alimentation. La fréquence et l’intensité du prurit sont plus élevées en été et en hiver et les mâles entiers se démangent moins fréquemment. Concernant le parasitisme des puces, le niveau de prurit est plus élevé chez les chats sur lesquels des puces sont retrouvées que chez les autres, mais ce niveau ne dépend pas du nombre de puces. Les chats présentant une DHPP ont un niveau de prurit plus élevé que les autres chats et ce prurit s’exerce principalement au niveau du dos, des lombes, de l’abdomen et du thorax. Une prédisposition aux atteintes auriculaires est observée chez les chats atteints de simple pulicose.