L’identification des carnivores domestiques (incluant chiens, chats et furets) présente plusieurs intérêts, parmi lesquels celui de prouver l’identité et la propriété d’un animal, ou celui de faciliter la lutte contre certains dangers sanitaires comme la rage. Le cadre légal entourant cette pratique est défini en France par l’arrêté du 1er août 2012. Le nombre d’animaux identifiés augmente chaque année, la puce électronique étant en train de prendre la place du tatouage, puisque 82,7% des identifications de carnivores domestiques en France en 2016 ont été réalisées à l’aide de cette seule technique. La France dispose depuis 2013 d’un unique fichier d’identification des carnivores domestiques, ce qui la distingue d’autres pays européens qui possèdent plusieurs fichiers, que ce soit par espèce ou par région. Le futur de l’identification semble résider dans le développement de puces améliorées et d’objets connectés à ces dernières, avec, à titre d’exemple, la commercialisation en 2017 d’une puce équipée d’un capteur mesurant la température, ainsi que la sortie prévue en 2018 d’un collier pour chien permettant de relever régulièrement cette température et de la transmettre à une application permettant d’alerter les propriétaires en cas d’anomalie.