Y. Shimizu prétendait pouvoir réparer les lésions médullaires traumatiques par pontage d'un autogreffon cérébelleux chez le chien. La reproduction à l'identique chez le rat de son protocole expérimental prouve sans équivoque l'irrecevabilité de ses résultats. Une étude bibliographique approfondie nous oriente rapidement vers des techniques expérimentales de lésion médullaire et de culture cérébelleuse bien plus délicates, mais plus fidèlement reproductibles et prometteuses. De ces observations, il est possible de définir un protocole idéal de réparation de lésion médullaire par greffe neuronale qui nous laisse espérer de nouvelles perspectives dans les traitement des patients paraplégiques.