Malgré l'existence sur le marché de molécules anthelminthiques sans cesse plus performantes, le parasitisme interne du cheval reste l'une des menaces les plus fréquentes et potentiellement les plus dangereuses pour la santé du cheval. Le but de notre étude était d'établir un inventaire de la faune parasitaire rencontrée en clientèle équine et d'évaluer le niveau parasitaire des établissements étudiés. La première partie bibliographique étudie les parasites intestinaux rencontrés chez le cheval, leur pathogénicité et les signes cliniques qu'ils engendrent. Les différentes mesures de lutte contre le parasitisme (chimiques ou sanitaires) sont ensuite décrites. La deuxième partie effectue une étude parasitologique d'un an sur 39 chevaux au total dans quatre élevages du Nord de la Loire grâce à des examens coproscopiques. Au début de l'étude, le statut parasitaire des élevages n'est pas connu et chacun possède son propre programme antiparasitaire. Les résultats diffèrent en fonction des élevages. Les parasites rencontrés sont majoritairement des strongles. A l'inverse des études réalisées il y a quelques années, les petits strongles semblent plus nombreux que les grands strongles. Après avoir établi une relation entre le protocole de vermifugation et l'épidémiologie des strongyloses correspondantes, un plan de vermifugation adapté à chaque élevage est proposé, en prenant en considération la pression parasitaire, l'aspect économique et zootechnique de chacun.

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