Les chats errants posent de nombreux problèmes de salubrité dans nos villes. Leur gestion passe par une meilleure connaissance de la biologie des populations de ces chats, et des principales maladies transmissibles à l'homme et à ses congénères. Deux méthodes de contrôle de ces populations sont envisagées : la stérilisation/relâcher tend à se généraliser, mais les programmes d'éradication sont toujours en vigueur sur le plan légal. Une étude épidémiologique de différentes maladies félines a été menée au niveau militaire. Les résultats montrent un risque de zoonoses. 34% des chats sont atteints de teigne et 37% des chats sont porteurs du germe responsable de la maladie des griffes du chat. 75% des animaux sont infectés par les puces : vecteurs de Bartonella et Rickettsia, deux pathogènes humains. D'autre part, aucun des chats n'est porteur de la leucose féline, le taux d'infection de l'immunodéficience s'établit à 21% et enfin, celui de la péritonite infectieuse féline à 3,4%.