L'échographie de l'appareil urinaire est devenue d'utilisation courante en médecine vétérinaire car elle est facile à mettre en oeuvre, rapide, peu couteuse, indolore, non ionisante et non invasive. Permettant d'observer l'architecture anatomique des organes, même en cas d'épanchement, elle reste complémentaire de la radiographie avec ou sans produit de contraste. L'architecture des reins est complexe, ce qui rend difficile son interprétation échographique. De nombreux progrès technologiques ont pourvu l'échographie d'une grande sensibilité, mais elle manque encore de spécificité dans les maladies rénales ou vésicales diffuses, ce qui nécessite des prélèvements rendus plus sûrs et mieux ciblés grâce aux ponctions échoguidées. Les accumulations de fluide dans les voies excrétrices, en position sous-capsulaire ou dans l'espace rétropéritonéal, sont facilement mises en évidence par l'échographie. Malheureusement, toutes les lésions focales observables ne sont pas spécifiques, ce qui encourage l'utilisation de nouvelles techniques comme l'échographie de contraste.