Deux études récentes ont analysé l’utilité de la cortisolémie basale, dans le suivi des chiens traités au trilostane. L’une d’entre elle a conclu qu’un chien sain ayant une cortisolémie basale entre 36 et soit 80 nmol/L soit ≤ 50 % de sa cortisolémie basale avant traitement, était correctement dosé. L’autre a réfuté ces résultats. L’objectif de cette étude est de savoir si l’intégration de l’évaluation clinique et biochimique aux valeurs de cortisol basal apporte une précision pertinente dans le suivi des chiens traités au trilostane. Cent une stimulations ACTH réalisés sur 33 chiens suivis pour hypercorticisme ont été inclues. Le statut de référence de chaque chien (c’est à dire contrôlé, sous dosé ou surdosé) lors de chaque événement est basé sur une stimulation ACTH. Ce statut a ensuite été comparé à la cortisolémie basale puis à l’association cortisolémie et clinique. Ainsi, une cortisolémie basale dans l’intervalle 36-100 nmol/L permet d’identifier correctement les chiens contrôlécontrôlés et non contrôlés. L’association d’une clinique en hypo ou en hyper avec une cortisolémie basale hors de l’intervalle 36-100 nmol/L permet d’identifier avec plus de certitude que sur base de la cortisolémie seule, les chiens surdosés et sous dosés. Une étude prospective évaluant de manière objective la clinique des chiens suivis est nécessaire pour confirmer ces résultats.

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