L’engouement grandissant pour les chats de race et la modification de la définition légale de l’activité d’élevage en 2015 ont contribué à l’augmentation du nombre d’éleveurs félins. Du fait de l’immaturité de son système immunitaire et de l’existence de la période critique, le chaton est spécialement sensible aux infections. Or, en élevage la pression infectieuse est particulièrement élevée. Il est donc indispensable de bien connaître les agents pathogènes responsables d’infections chez le jeune, afin de mieux prévenir leur apparition. Eleveurs et vétérinaires doivent de ce fait travailler de concert afin d’organiser l’élevage et sa conduite, de telle sorte que les risques d’introduction ou de transmission d’agents pathogènes soient maitrisés. D’autre part, lors de ventes, le Code Rural réglemente un nombre limité de maladies infectieuses félines, appelées vices rédhibitoires. En fonction de la nature du contrat de vente conclu, l’acheteur peut se retourner contre l’éleveur pour un panel plus large de maladies, en invoquant le Code Civil ou le Code de la Consommation. Il est dans l’intérêt de l’éleveur comme de l’acheteur, d’être averti des avantages et inconvénients de ces procédures.

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