De nombreuses études épidémiologiques indiquent que les conditions de développement durant la vie embryonnaire et foetale pourraient avoir un impact sur la santé de l'individu à l'âge adulte. Les études chez l'animal démontrent clairement que les carences ou les perturbations nutritionnelles chez la mère, et même chez le père, modifient durablement certaines marques épigénétiques chez la descendance, ce qui a une incidence sur l'expression des gènes et les adaptations physiologiques de l'individu à son environnement. Il est crucial de mieux définir, chez l'Homme, les effets de l'environnement précoce sur le phénotype adulte et les marques épigénétiques afin de développer, grâce aux modèles animaux, de nouvelles perspectives préventives et thérapeutiques.