La féminisation de la profession vétérinaire équine a été récente et massive. Aujourd’hui, les femmes ont donc moins d’années d’expérience, elles ont également un gabarit inférieur à celui des hommes et sont réputées plus sensibles au bien être animal. Nou s nous sommes donc posés les questions suivantes : les femmes abordent-elles la contention du cheval de manière différente de celle des hommes? Rencontrent-elles plus de difficultés dans l’exercice de leur profession ? 126 vétérinaires équins ont été interrogés via un questionnaire pour tenter de répondre à ces questions. L’étude a montré que les femmes compensent leur plus faible gabarit par d’autres qualités. En effet, elles ne semblent pas pénalisées par leurs capacités physiques durant l’exercice de leur profession et n’ont pas plus souvent recours à la contention chimique que leurs confrères masculins. De plus, les femmes n’ont pas besoin davantage de main d’œuvre que les hommes pour les aider à la contention des chevaux. Par ailleurs, les méthodes de contention physique employées par les femmes sont dans la majorité des cas similaires à celles des hommes. Les femmes sont également appréciées pour leur contact, leur patience et leur douceur avec les chevaux. Cette enquête a montré que la féminisation semble être acceptée de tous, même si le milieu équestre reste quelquefois misogyne.

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