Actuellement, le diagnostic de l’hypertension intracrânienne du chien se fait de façon indirecte par l’observation des signes cliniques et par la réalisation d’examens complémentaires tels que l’imagerie en coupe. Les méthodes invasives comme la prise de pression par des sondes intracrâniennes sont rarement utilisées du fait de leur dangerosité pour le patient et de leur faible disponibilité en médecine vétérinaire. Chez l’Homme, l’IRM permet de mesurer la taille de la gaine des nerfs optiques sur des images en coupe coronale. Cet examen permet de suspecter l’hypertension intracrânienne notamment lors d’hypertension intracrânienne idiopathique où aucune lésion macroscopique est visible. Par ailleurs, cet examen présente le grand avantage d’être non invasif et sans risque biologique. Cette thèse a pour objectif dans sa partie expérimentale d’extrapoler cette technique de l’Homme au chien. Cependant, après analyse rétrospective des examens IRM réalisés sur 180 chiens, nous n’avons pas pu mettre en évidence de différence significative de diamètre de la gaine du nerf optique entre des chiens souffrant d’une hypertension intracrânienne avérée et des chiens sains. En revanche, des relations affines ont été mises en évidence entre la taille des nerfs optiques et la taille de l’encéphale du chien et de son poids.