La sélection du sexe du foetus dans différentes espèces animales fait intervenir plusieurs outils. Certains permettent une identification du sexe pendant la gestation : il s'agit de l'échographie, méthode fiable couramment utilisée dans les espèces bovine et équine, et de l'amniocentèse. D'autres approches, mises en place avant la gestation, dont l'efficacité reste à prouver, concernent le moment de VIA par rapport à l'ovulation, les conditions de culture in vitro et de FIV, ou les différences physiologiques entre les embryons mâles et femelles.
Un réel choix du sexe est autorisé par deux méthodes efficaces : le diagnostic préimplantatoire de l'embryon grâce à la PCR ou la FISH, et le sexage de la semence. Cette dernière technique se réalise actuellement par cytométrie de flux. Elle se fonde sur une différence de quantité d'ADN entre les spermatozoïdes porteurs du chromosome X et ceux porteurs du chromosome Y. Son efficacité a été prouvée par la naissance de milliers d'individus dans plusieurs espèces à travers le monde, mais elle est coûteuse et fragilise les gamètes, ce qui nécessite un perfectionnement. De plus, elle devrait être bientôt concurrencée par une procédure immunologique fondée sur la présence de protéines spécifiques du sexe, beaucoup moins délétère.