[Tenter une nouvelle traduction semblait donc une gageure, et nous avons été surpris de recevoir celle de Jean-Louis Savary (1960 Alfort). Des circonstances justifient toutefois cette tentative. Notre confrère, avec une ténacité et un enthousiasme qu’il convient de saluer, s’est initié au grec ancien à la Faculté des Lettres de Bretagne-Sud. Naguère cavalier, il a, semble-t-il, choisi de traduire l’Art équestre pour affermir sa maîtrise de la langue, conscient à juste titre que les difficultés proprement équestres du traité ne lui résisteraient pas. La traduction, placée en regard du texte de Xénophon établi par Édouard Delebecque, se conforme scrupuleusement aux exigences de l’enseignement : elle s’applique à la traduction littérale, et se calque sur la syntaxe grecque. Aussi le lecteur qui ne cherche pas à relire Xénophon en s’aidant du français se fatigue-t-il du style difficile, inhérent au procédé. S’ajoutent des bizarreries de la typographie, incomplètement maîtrisée. Par exemple, en fin de phrase, l’espace se situe avant et non après le point final ; ou encore, l’accent circonflexe est systématiquement omis dans certains mots, comme « côté ». Au demeurant, l’ouvrage séduit par son élégant format italien, sa riche illustration en couleurs – parfois sans grand rapport avec le texte antique – ainsi que par les notes personnelles du traducteur.]
Exemplaires
Nbre d'exemplaires : 1
N°
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1
| Z-02-05-17 4999
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| Absent
[disponible]
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