Cette étude bibliographique débute par quelques notions générales sur les glandes thyroïdes et l'hypothyroïdie chez le chien. L'auteur analyse ensuite de manière critique les tests de laboratoire permettant le diagnostic de cette affection, en insistant plus précisément sur le nouveau test de dosage de la TSH canine. Il met en évidence la supériorité des tests de stimulation, notamment le test à la TSH, sur le simple dosage des taux hormonaux de base. Par ailleurs, le dosage de FT4 est préférable à celui de TT4, la mesure de TT3 étant à proscrire. Quant au dosage de la TSH canine, même si les études à ce sujet sont encore rares, il semble être un bon outil supplémentaire dans le diagnostic d'hypothyroïdie, et permet de distinguer l'origine thyroïdienne ou extrathyroïdienne de la maladie. Le dosage de la TSH présente cependant une assez faible sensibilité, et doit obligatoirement être associé à la mesure des taux hormonaux de base, ou à un test de stimulation, pour pouvoir être interprété. De plus, de nouvelles études sont nécessaires pour évaluer les facteurs de variation de la concentration de la TSH chez le chien.