Notre étude commence par une présentation des modalités du contrôle antidopage, chez le cheval de compétition, en France. Comme le suggère cette approche, il s'agit plus sûrement d'un "contrôle de médication" qu'un contrôle antidopage. La réglementation a pour but de surveiller l'utilisation des substances capables de conférer dans une compétition, à un cheval, un avantage ou un désavantage, allant ainsi à l'encontre de ses capacités propres. Nous aborderons les problèmes qui se posent alors pour les substances physiologiquement présentes chez le cheval : celles qui sont endogènes et celles qui sont endogènes et celles qui sont apportées par l'alimentation normale. l4ensemble des pratiques anodines qui peuvent conduire à rendre analyse positive est également traitée. L'augmentation des sensibilités des méthodes d'analyse rend les substances thérapeutiques détectables pendant des durées de plus en plus longues, après administration. Actuellement, la réglementation française refuse les seuils pour ces substances. Les modalités de mise en place de ces seuils, qui existent à l'étranger, son abordées. Nous verrons comment le vétérinaire peut conseiller l'entraîneur sur le temps de carence à respecter entre fin du traitement et retour en compétition. Nous évoquerons, de façon plus générale, les mesures d'information et de prévention à mettre en place, pour éviter des cas positifs involontaires, démarche qui peut passer par l'application, à la filière, des principes de l'assurance qualité.