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Gestion technico-économique de la conduite alimentaire de la brebis allaitante : essai de mise en libre-service d'avoine

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Thèse

Donne, C.

École nationale vétérinaire d'Alfort

2001

84 P.

A-2001-043

Gestion technico-économique ; Alimentation ; Avoine ; Ovin ; Brebis ; Brebis allaitante

Cet essai compare deux méthodes d'alimentation et de conduite d'élevage d'un troupeau de brebis durant la fin de gestation et la lactation. 6 semaines avant la mise-bas, à l'entrée en bergerie, 4 lots comparables de 30 brebis sont constitués et repartis en fonction d'une part, du type de concentre reçu et de la conduite du rationnement (mélange triticale/soja distribue à l'auge une fois par jour contre de l'avoine laissée en libre-service) et d'autre part, de la tonte des brebis, à l'entrée en bergerie. Les paramètres zootechniques des brebis (note d'état NE, poids vif PV de portée, nombre d'agneaux) et des agneaux (PV à différents âge P0, P10, P30, P70 et le GMQ sont notés et analysés. Dans les lots nourris au libre-service, les NE des brebis à 30 jours et au sevrage sont significativement plus grands (2,48-2,63/1,81-2,36, p=0,06), les agneaux femelles sont plus lourds à 30 jours. Dans les lots dans lesquels les brebis sont tondues, celles-ci reprennent une meilleure note d'état corporel (p=0,03) au sevrage, les agneaux (total portée) sont plus lourds à la naissance (8,888,92/7,71-8,04 kg, p=0,02) et le GMQ 30-70 des agneaux mêlés est plus grand. Les différents couts engendrés par ce nouveau type d'alimentation et par la tonte ont été évalué. Ce mode d'alimentation permet à la brebis de révéler tout son potentiel laitier et de mieux récupérer son état suite à la lactation, il engendre un cout inferieur pour le bâtiment et la main d'ouvre, mais supérieur pour la matière première. Il semble avantageux dans des élevages extensifs, si on résout le problème du mode d'introduction du concentre ad libitum dans la ration. La tonte des brebis n'entraine que des points positifs tout en ne nécessitant qu'un jour de chantier plus important, si les bâtiments sont climatiques difficiles.

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 043

Bibliographie : 68

Titre anglais : Economical and technical gestion of feeding milch ewe : study of self-feeding with oats

Directeur de Thèse : Paragon, Bernard-Marie

Assesseur / Examinateur : Bossé, Philippe

Type de fond : Fonds contemporain

Cet essai compare deux méthodes d'alimentation et de conduite d'élevage d'un troupeau de brebis durant la fin de gestation et la lactation. 6 semaines avant la mise-bas, à l'entrée en bergerie, 4 lots comparables de 30 brebis sont constitués et répartis en fonction d'une part, du type de concentré reçu et de la conduite du rationnement (mélange triticale/soja distribué à l'auge une fois par jour contre de l'avoine laissée en libre-service) et d'autre part, de la tonte des brebis, à l'entrée en bergerie. Les paramètres zootechniques des brebis (Note d'état NE, poids vif PV de portée, nombre d'agneaux) et des agneaux (PV à différents âge P0, P10, P30, P70 et le GMQ sont notés et analysés. Dans les lots nourris au libre-service, les NE des brebis à 30 jours et au sevrage sont significativement plus grands (2,48-2,63/ 1,81-2,36 ; p=0,06) ; les agneaux femelles sont plus lourds à 30 jours. Dans les lots dans lesquels les brebis sont tondues, celles-ci reprennent une meilleure note d'état corporel (p=0,03) au sevrage, les agneaux (total portée) sont plus lourds à la naissance (8,888,92/7,71-8,04 Kg; p=0,02) et le GMQ 30-70 des agneaux mâles est plus grand. Les différents coûts engendrés par ce nouveau type d'alimentation et par la tonte ont été évalué. Ce mode d'alimentation permet à la brebis de révéler tout son potentiel laitier et de mieux récupérer son état suite à la lactation, il engendre un coût inférieur pour le bâtiment et la main d'oeuvre, mais supérieur pour la matière première. Il semble avantageux dans des élevages extensifs, si on résout le problème du mode d'introduction du concentré ad libitum dans la ration. La tonte des brebis n'entraîne que des points positifs tout en ne nécessitant qu'un jour de chantier plus important, si les bâtiments sont climatiques difficiles.

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