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CONTRIBUTION A L'ETUDE DE BARTONELLA VINSONII SUBSP. BERKHOFFII CHEZ LE CHIEN

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Thèse
H

Compagnon, S.

École nationale vétérinaire d'Alfort

2001

139 P.

A-2001-062

Maladie bactérienne ; Bartonellose ; Bartonella vinsonii ; Cardiopathie ; Endocardite ; Carnivore ; Chien ; Renard

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=286

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 062

Bibliographie : 84

Titre anglais : STUDY OF BARTONELLE VINSONII SUBSP. BERKHOFFII IN DOGS

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Boulouis, Henri-Jean

Assesseur / Examinateur : Chetboul, Valérie

Type de fond : Fonds contemporain

Depuis une dizaine d'années, les recherches sur les bartonelles se sont intensifiées et de nouvelles espèces, dont certaines pathogènes pour l'Homme, sont régulièrement découvertes. Le but de ce travail était de prouver l'existence, chez le chien, en France, de Bartonella vinsonii subsp. berkhoffii, connue aux États-Unis comme agent d'endocardite du chien, et dont le réservoir est le coyote. Dans un premier temps, nous avons étudié une population de 29 chiens présentés à la consultation de Cardiologie de l'E.N.V.A. pour troubles cardiaques. Nous avons réalisé une mise en culture à partir du sang de ces chiens et analysé leur sérum en immunofluorescence indirecte (IFI). Ensuite, nous avons testé par IFI les sérums d'une population de 105 chiens présentant les signes d'une bactériémie, sélectionnés parmi les sérums que le laboratoire de Microbiologie avait conservés depuis trois ans. Enfin, nous avons recherché l'existence de cette bactérie chez, un réservoir éventuel le renard ; nous avons testé 15 sérums de renards par IFI. Bien que nous n'ayions pas pu isoler B. vinsonii subsp. berkhoffii à partir des chiens prélevés en Cardiologie, des analyses en IFI ont donné des résultats positifs. Chez les chiens du premier groupe, 10% (soit 3 sur 29) des sérums étaient positifs à B. vinsonii subsp. berkhoffii. Dans le second groupe, 6,7% (soit 7 sur 105) réagissaient positivement. Enfin, 40% (soit 6 sur 15) des sérums de renards étaient positifs à cet antigène. En testant les sérums positifs ou douteux avec d'autres bartonelles, B. henselae et B. clarridgeiae, nous avons mis en évidence l'absence de réaction croisée entre les 3 antigènes. Le biais introduit par notre sélection des sujets dans cette étude empêche toute extrapolation de nos résultats. Cependant, le renard et le chien sont susceptibles d'être sensibilisés à B. vinsonii berkhoffii en France et peuvent également êtres infectés par d'autres bartonelles, comme B. henselae et B. clarridgeiae. D'autres travaux sont nécessaires pour isoler B. vinsonii subsp. berkhoffii en France et en Europe.

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