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LA LUTTE CONTRE L'HYPODERMOSE BOVINE DANS LE DEPARTEMENT DE LA SARTHE

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Thèse

Pla, A.

École nationale vétérinaire d'Alfort

2001

57 P.

A-2001-079

Helminthose ; Hypodermose ; Hypoderma bovis ; Hypoderma lineatum ; Prophylaxie ; Varron ; Bovin ; Sarthe

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 079

Bibliographie : 37

Titre anglais : THE STRUGGLE AGAINST BOVINE HYPODERM IN THE DEPARTMENT OF SARTHE

Directeur de Thèse : Mouthon, Gilbert

Assesseur / Examinateur : Guillot, Jacques

Type de fond : Fonds contemporain

Les larves d'hypodermes sont des parasites internes des bovins qui nuisent à la santé de leurs hôtes et causent des pertes à l'ensemble de l'économie de l'élevage. L'hypodermose fait donc l'objet d'une réglementation dans le but de son éradication. Le cycle des hypodermes est un cycle saisonnier particulier car les mouches adultes survivent peu dans le milieu extérieur et peuvent ainsi infester un faible nombre d'animaux. Une fois les larves rentrées dans l'organisme, elles progressent vers le conjonctif dorsolombaire d'où les larves L3 ("varrons") sortiront et on peut les détecter, au printemps principalement, sur le dos des bovins. Depuis longtemps, de nombreuses régions, voire pays, se sont lancés dans une lutte active pour se débarrasser des parasites. Les Pays de la Loire ont mis en place un programme de lutte depuis le milieu des années 90. Ce programme a pour but d'éradiquer les parasites en faisant participer tous les acteurs de la filière bovine. L'efficacité de la lutte est évaluée lors du sondage de printemps, lorsqu'un certain nombre d'élevages est tiré au sort et visité pour détecter un varron éventuel et calculer le pourcentage d'infestation. La lutte se fait zone par zone et lorsqu'une zone passe sous la barre des 5 % de cheptels trouvés infestés, elle n'est plus obligée de traiter et est déclarée assainie. Une deuxième année à moins de 5 % de cheptels infestés et elle pourra bénéfcier de la mention " zone assainie varron " sur ses documents sanitaires. En Sarthe, le faible taux de cheptels trouvés parasités plusieurs années de suite ainsi que le faible taux d'accidents dus au traitement antiparasitaire contre les hypodermes semblent prouver que le varron est un parasite du passé et le département peut envisager dans un avenir proche d'être déclaré " zone assainie varron ".

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