La myxomatose représente actuellement une dominante pathologique du lapin européen, Oryctolagus cuniculus. Provoquée par un virus de la famille des Poxviridae, genre leporipoxvirus, cette maladie est caractérisée par l'apparition de pseudotumeurs cutanées, les myxomes, en région céphalique puis rapidement sur le reste du corps. Au cours de cette thèse, la construction du recombinant a été réalisée avec succès, permettant l'obtention d'un virus traçable par fluorescence, et de même pouvoir pathogène que le virus sauvage. En revanche, la localisation cellulaire de Serp2 n'a pas été établie de manière définitive. Néanmoins, ce virus recombinant T1- [Serp2-GFP] offre de nouvelles perspectives permettant l'étude d'autres facteurs de virulence du virus myxomateux. Par ailleurs, l'utilisation d'anticoprs anti-Serp2 en immunoprécipitation donnent des résultats compatibles avec l'inhibition de la caspasel, enzyme de conversion de la proIL1B, par Serp2.