Dans une premiere partie, l'auteur developpe le role d'animal substitut. La relation au chien est vecue a la place d'une relation humaine deficiente ou manquante a differents stades de la vie de l'homme : de l'enfant en passant par l'adolescent a l'adulte et a la personne agee. La relation de compensation est souvent le creuset de l'hyperattachement reciproque qui peut provoquer chez le chien des troubles du comportement. La deuxieme partie fait reference a l'animal miroir, dans la relation a son compagnon canin, l'homme cherche son reflet par souci de se definir et de trouver sa place en tant qu'homme. L'enfant se projette facilement dans son animal et s'exteriorise dans les jeux partages. L'adulte continue de se projeter dans cet animal si familier. Malgre son desir d'aller a la rencontre de son animalite propre, d'etre en lien avec la nature a travers son animal, l'homme ne fait que se rencontrer lui-meme, prisonnier de ses representations anthropocentriques. L'auteur developpe dans la troisieme partie le role de l'animal symptome. Le chien est designe comme le patient au sein du systeme familial alors que sa maladie ne fait que reveler un dysfonctionnement du systeme tout entier. La relation au chien s'apparente veritablement dans ce cas a une relation a un ami, un conjoint, un parent. L'animal qui n'est pas laisse a sa specificite exprime le trouble familial. L'intervention du veterinaire est alors necessaire pour retablir un equilibre et proposer une vision qui se rapproche de l'ethologie propre du chien.