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Facteurs de variation de la production d'embryons chez la vache laitière de race Montbéliarde

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Thèse

La forte variabilité dans la réponse à la superovulation chez les bovins limite une utilisation plus large du transfert embryonnaire. Les multiples facteurs de variation de production d'embryons (traitement de superovulation, facteurs liés à la vache elle-même, élevage, alimentation...) sont abordés dans la partie bibliographique. La partie expérimentale de la thèse s'est axée plus particulièrement sur la détermination du statut métabolique de vaches laitières Montbéliardes et l'identification des facteurs de variation de production d'embryons. 92 animaux (19 génisses, 65 vaches en lactation et 8 vaches taries) ont été collectées par l'équipe de « Franche-Comté Embryon » entre décembre 2000 et avril 2001. Le traitement de superovulation consistait en 8 injections à doses décroissantes de FSH-p (Stimufol®). Une injection de PGF2alpha (Estrumate®) a été réalisée à la 5ème injection de FSH-p. Les vaches ont été inséminées 12 et 24 heures après le début de l'oestrus (JO) puis collectées à J7. L'intervalle vêlage-collecte, la note d'état corporel, le poids vif, les données de production laitière (niveau au dernier contrôle, TB, TP), les résultats de collecte, les paramètres d'élevage, ainsi que la couverture des besoins en UFL, PDIN, PDIE, P et Ca ont été recueillis en début de traitement. Les vaches ont fait l'objet de 3 prises de sang : une au début du traitement, une au moment des chaleurs et une le jour de la collecte. Dans ces échantillons ont été dosés la progestérone, l'oestradiol, le glucose, l'insuline, les acides gras non-estérifiés (AGNE), le beta-hydroxy-butyrate, le cholestérol, les triglycérides, la leptine et l'urée. A l'issue de l'analyse univariée, les vaches produisant plus de 9 embryons/ovocytes non fécondés montrent un intervalle vêlage-collecte plus court, une production laitière plus élevée et un TP plus faible que les vaches produisant moins de 9 embryon s/ ovocytes non fécondés. Les bonnes productrices présentent une insulinémie et une triglycéridémie plus faible que les mauvaises, ainsi qu'une concentration en AGNE plus élevée. Ces données traduisent un déficit énergétique. Quant à la production d'embryons transférables, elle est affectée par la production laitière et la triglycéridémie. De plus, les génisses qui ont une urémie inférieure à 0,2 g/1 et les vaches qui ont une urémie supérieure à 0,3 g/1 donnent moins de structures collectées et moins d'embryons transférables que les animaux dont l'urémie se situe entre 0,2 et 0,3 g/l. Enfin, le dosage de progestérone chez les vaches en lactation avant le traitement de superovulation permet de classer les bonnes et les mauvaises donneuses d'embryons transférables, les bonnes ayant une progestéronémie supérieure. Un léger déficit énergétique semble donc propice à la production d'embryons comme cela a déjà été rapporté par de nombreux auteurs. La quantité d'azote dans la ration joue également un rôle dans la production d'embryons, que ce soit par carence (cas des génisses) ou par excès (cas des vaches en lactation). L'urémie s'avère donc particulièrement intéressante à doser pour prédire la production d'embryons/ovocytes non fécondés ou d'embryons transférables. Les animaux dont l'urémie ne se situe pas entre 0,2 et 0.3 g/1 n'ont alors pas de bons résultats de collecte. Les paramètres métaboliques variant au cours de la lactation, une analyse multivariée viendra compléter cette première approche.

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=395

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 009

Bibliographie : 153

Titre anglais : Variation factors of embryo production in Montbeliarde dairy cows

Résumé anglais : High variability in the superovulatory response of cattle limits a more extensive use of embryo transfer. Variation factors of embryo production are numerous, from treatment of the cow to husbandry practices including feeding… This point is developed in the literature study. The experimental part of the thesis is devoted to the determination of the metabolic status of Montbeliarde dairy cows and the identification of variation factors of embryo production. 92 cows (19 heifers, 65 lactating cows and 8 non-lactating cows) were collected by the “Franche-Comté Embryon” team, between December 2000 and April 2001. Superovulatory treatment consisted of 8 FSH-p injections (Stimufol®) in decreasing doses. A PGF2α injection (Estrumate®) was performed with the 5th FSH-p injection. Cows were inseminated 12 and 24 hours after standing estrus (D0) and collected at D7. Calving-collection interval, body condition, body weight, milk production (quantity on the last control, TB, TP), collection data, breeding parameters and UFL, PDIN, PDIE, P and Ca supply were noted at the beginning of treatment. Blood samples were collected 3 times : at the beginning of treatment, at standing estrus and on the collection day. We have analysed progesterone, oestradiol, glucose, insulin, non-esterified fatty acids (NEFA), β-hydroxy-butyrate, cholesterol, triglycerides, leptine and urea blood concentrations. After unvariate analysis, cows which produced more than 9 embryos/unfertilised ovocytes had a shorter calving-collection interval, higher milk production and lower TP than cows which produced less than 9 embryos/unfertilised ovocytes. Good embryo producers had lower blood insulin and triglycerides concentrations and higher NEFA concentrations than poor embryo producers. This data indicate energy deficiency. Transferable embryo production was affected by milk production and blood triglycerides concentrations. Moreover, heifers which had an ureamia lower than 0.2 g/l and cows which had an ureamia higher than 0.3 g/l, had less embryos/unfertilised ovocytes and less transferable embryos than those which had an ureamia between 0.2 and 0.3 g/l. Lastly, progesterone values in lactating cows before superovulatory treatment, allowed a classification between good and bad transferable embryo donors to be made, the good ones had a higher progesteronemia. A slight energy deficit seems to be favourable for embryo production as has been previously reported by many authors. Dietary nitrogen supply also had a large effect on embryo production ; deficiency (case of heifers) or by excess (case of lactating cows). Ureamia seems to be particularly interesting in the prediction of embryo/unfertilised ovocyte or transferable embryo production. Cows whose ureamia is not between 0.2 and 0.3 g/l, do not have good collection results. Because metabolic parameters change during the lactation, a multivariate analysis is needed to complete this first approach.
KEY WORDS : superovulation, embryo transfer, variation factors, cows, energetic metabolism

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Grimard-Ballif, Bénédicte

Assesseur / Examinateur : Chastant, Sylvie

Type de fond : Fonds contemporain




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